Le 24 décembre 2019, La
Montagne a publié sur son site une courte vidéo dans laquelle les
journalistes Tanguy Ollivier et Laetitia Soulier considèrent, à juste titre,
que la disparition du président Chirac a été l’événement le plus marquant de
l’année 2019 en Corrèze.
Mais alors pourquoi La Montagne
n’a-t-elle pas daigné consacrer un article au seul ouvrage qui relate le
parcours corrézien de Jacques Chirac dans ce département où il a été parachuté
politiquement en 1965 ? Pourtant, dès avant la sortie officielle, le 8
novembre dernier, de C’est loin mais c’est beau. Jacques Chirac en
Corrèze, trois services de presse ont été remis à La Montagne
par l’éditeur Souny-Le Puy Fraud. En vain, donc.
Ce travail d’historien, assorti de quelque 210
notes et références, n’a donc pas retenu l’attention du désormais seul
quotidien régional diffusé en Corrèze. Les ouvrages auraient-ils été égarés
dans les méandres de la rédaction ? Peu probable. Ou bien une amnésie se
serait-elle abattue sur cette même rédaction ? Non, impossible.
Comment ? Un ami me souffle que le chapitre 6, intitulé « Miroir, mon
beau miroir », n’aurait pas eu l’heur de plaire. Bigre !
Qu’évoquent-elles ces pages-là ? Oh, un simple rappel, faits vérifiables à
l’appui : La Montagne des années 1960 et 1970 a pris fait et
cause pour Jacques Chirac. Serait-ce dérangeant de le révéler
aujourd’hui ? Oui, a priori. Et ce même ami, vraiment un indécrottable ce
garçon-là, me dit que cela lui fait penser au sparadrap qui colle aux doigts du
capitaine Haddock...
Bah, quoi qu’il en soit, même sans l’imprimatur
du quotidien de Clermont-Ferrand, C’est loin mais c’est beau. Jacques
Chirac en Corrèze continue en librairie son petit bonhomme de chemin.
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